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En 1917, le Cardinal Mercier, Archevêque de Malines, soucieux de l’évangélisation de son diocèse, osa appeler des femmes, désirant être tout à Dieu, à participer comme laïques à sa propre mission apostolique. Il les établit dans une forme nouvelle de vie apostolique. Plus de 350 évêques des cinq continents ont appelé des femmes comme auxiliaires de l’apostolat. En Belgique, les évêques de tous les diocèses appellent des auxiliaires de l’apostolat.

Le monde n’allant plus à Dieu, beaucoup de milieux ayant perdu contact avec l’Évangile, il est urgent que Notre Seigneur aille au monde à travers des personnes livrées au Christ, issues elles-mêmes de ces différents milieux.

A travers ces personnes vivants du Christ, le Christ est en contact avec ces créatures dont il veut faire ses enfants. Dans un monde qui se paganise, il faut rendre le sens de Dieu.

Il s’agit de vivre l’évangile, pur et simple, le message de Notre Seigneur, dans toute son intégrité, en plein milieu du monde, dans toutes les conditions de la vie moderne : au bureau, à l’école, à l’université, à la clinique, au conservatoire ou malade dans son lit !

Devenir apôtres !

Pour le Cardinal Mercier, l’apostolat ne pouvait s’entendre que comme le débordement de la contemplation, de l’union à Dieu. Cette union à Dieu devait être si profonde qu’elle éclate en fruits d’apostolat dans les circonstances ordinaires d’une vie dans le monde.

Il s’agit de prendre conscience de façon vivante, profonde, aigüe que seul DIEU EST ! C’est-à-dire que c’est Lui qui a en Lui-même, tout être, toute plénitude, toute perfection, toute charité, toute miséricorde…Il s’agit dès lors de permettre à Dieu d’être Dieu pour tous les hommes, laisser Dieu être Dieu en tous les hommes.

Comment recevoir cette charité divine ?

Avant tout dans la prière, l’ouverture de l’âme à Dieu et l’Eucharistie où Dieu se donne totalement.

Il s’agit de son confier à Dieu en sa Providence. L’apôtre vivra dès lors un détachement évangélique des biens de ce monde, un authentique esprit de pauvreté.

Celle qui suit radicalement le Christ est appelée à vivre un esprit de chasteté parfaite. Elle est appelée par amour à renoncer à son ‘moi’ dans ce qu’il a de plus profond, c’est-à-dire à son esprit propre.

N’oublions jamais que c’est Dieu qui aime le premier et qui donne d’aimer en vérité.